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Des recrutements peuvent se dérouler en 2, 3 phases...

On le constate tous les jours, la forme classique de l’entretien d’embauche évolue. Elle s'adapte aussi à l'emploi. Nous verrons que quelque soit la forme que peut prendre un processus de recrutement, la seule constante c’est vous et votre façon de vous préparer. Conseils...


La forme traditionnelle comprend souvent pour les ouvriers, employés, techniciens, un seul entretien. Le recruteur est souvent le chef direct (ou n+1) et éventuellement chef de service ou son représentant et un membre des ressources humaines.


Dans les entreprises les plus conséquentes, le représentant du service des ressources humaines est presque systématiquement présent.

Ses questions relèvent alors plus des savoir-être (comportements, qualités)


Pour les recrutements de cadres, cadres supérieurs et cadres dirigeants, la phase de recrutement peut se dérouler en plusieurs étapes.


Entretien d'embauche

Si l’entreprise s’est allouée les services d’un cabinet de recrutement (chasseur de têtes), le premier entretien aura lieu avec un ou deux membres de ce cabinet. Certaines entreprises confient la totalité de leur processus de recrutement à ce genre de cabinet.


L’entreprise se réserve alors un dernier entretien qui tient plus de l’informel pour s’assurer le courant passe. Il peut se passer en présence du directeur de l’entreprise et son DRH (Directeur des Ressources Humaines) si vous êtes un cadre supérieur. Ou avec le n+1 ou son délégué et le DRH ou son délégué. Lors de cet entretien, les questions seront plus informelles et les échanges prendront le plus souvent la forme d’une conversation.


Vous êtes dans la "short liste"

Restons dans le cas de figure à plusieurs entretiens. Si l’entreprise se réserve la totalité du processus de recrutement, elle commence par procéder à un premier "écrémage". Pour cela, elle mobilise un représentant du métier qui recrute et un représentant des RH.


Si l’entreprise est petite, un membre de l’équipe de direction (un chef de service ou un adjoint) fait l’affaire pour remplacer le représentant des RH. C’est surtout le représentant du métier qui va mener les échanges, pour évaluer vos savoir-faire. Le RH va compléter les questions pour évaluer vos savoir-être.


Au terme de cette premier étape, le binôme procède par élimination. Il remercie les candidats qui semblent ne pas faire affaire.


L’entreprise convoque ensuite les membres de la short-list. De deux à quatre candidats. Elle dépêche aussi un membre du métier et un membre des ressources humaines. Tous deux d’un niveau hiérarchique supérieur aux précédents. Il arrive que le représentant du métier qui a assisté au premier entretien puisse à nouveau être présent.


Pour ces deux entretiens, pas de secret, préparez-vous intégralement. C’est à dire que vous avez travaillé votre présentation et les réponses aux questions qui peuvent tomber. Il n’est pas nécessaire de modifier votre présentation si une même personne assiste aux deux entretiens. Si vous êtes à nouveau convoqué, c’est que votre prestation a plu. Vous pouvez donc la reproduire et éventuellement procéder à quelques ajustements à la marge en fonction de ce nouvel auditoire et des points qui ont été abordés lors du premier entretien.


La présence d'un homologue est de plus en plus courante

On assiste depuis quelques années à l’émergence d’une bonne pratique, à savoir la présence d’un homologue de la fonction que vous allez exercer. C’est la personne avec laquelle vous allez directement travailler. Elle ne sera pas votre supérieure hiérarchique et vous ne serez pas le sien. Vous serez deux coéquipiers. Cette personne est présente uniquement pour voir si le courant peut passer.


C’est vrai, qu’il est difficile de se faire un avis en une heure. Mais cette démarche est un vrai progrès. Cette personne n’est pas là pour évaluer vos savoirs, savoir-faire et savoir-être, mais juste pour sentir si votre tempérament peut être compatible avec le sien. Nous avons vu (Biais cognitif) que notre cerveau est souvent soumis à des raccourcis et que le but de sa présence est de se faire une première impression de votre personne.


Ces personnes sont parfois invitées par leurs supérieurs à poser des questions, à vous parler. Ce ne sont pas des personnes qui ont l’habitude de participer à ce genre d’entretien, elles peuvent donc être maladroites. Et souvent, la maladresse dans ce genre d’exercice, peut se traduire par de l’agressivité. C’est déstabilisant, mais ne vous en formalisez pas. La voix de cette personne n’est souvent que consultative. Elle a rarement le dernier mot. Sauf si bien sûr, le courant ne passe vraiment pas.


Si le courant ne passe pas et que cette personne dispose d’un droit de veto et signale à ses supérieurs qu’elle ne souhaite pas travailler avec vous. C’est probablement mieux ainsi. Cela vous éviter des déconvenues.


Comment vous préparer à ces différents entretiens ? De la même façon que pour des entretiens classiques. Il n’est pas nécessaire de chercher à compliquer. Quelque soit les membres du jury que vous aurez devant vous, l’entretien va se découper de la même façon. On vous demandera de vous présenter, puis de répondre à des questions et enfin, si vous avez quelque chose à rajouter ou si vous avez des questions. Votre travail préparatoire sera le même.


Choisissez des exemples différents

Concernant la partie questions et réponses. Nous avons vu qu’une bonne réponse comporte a minima un exemple. Il peut-être judicieux de faire varier l’exemple exposé en fonction de votre interlocuteur. Lors de l’entretien avec un interlocuteur plus technique, choisissez des exemples techniques. Lors d’un entretien avec un directeur, choisissez des exemples dans lesquels vous montrez votre capacité à prendre de la hauteur, à abstraire certaines problématiques, à conceptualiser. Mais dans les deux cas, montrer votre savoir-faire à poser des problèmes et à les résoudre.


Pour la dernière phase « si vous avez des questions » ou « avez-vous quelque chose à ajouter ? ». Lors de premier entretien, si vous avez affaire au n+1, vous devez poser des questions en lien avec l’équipe. C’est le minimum que vous devez faire. Puis, si vous avez devant vous le directeur, ou le directeur adjoint, vos questions doivent porter sur la stratégie, le bilan en cours (si les résultats sont pas encore accessibles).


Nous avons vu qu’un interlocuteur homologue peut poser, par manque d’expérience, des questions déstabilisantes. Usez de la même méthode de réponse, en essayant de citer des exemples où vous avez interagis avec votre ancien collègue le plus proche. Votre futur collègue appréciera que vous lui montriez comment vous appréciez le travail en équipe, comment vous apportez des solutions, comment vous proposez à vous collègues de les soulager sur des dossiers prenants ou complexes.


Quelles questions poser en fin de séance ?

Vous l’avez compris, un recrutement en plusieurs étapes demande d’affiner sa préparation et de réfléchir aux questions que l’on va apporter selon les auditoires.


Une question que vous pouvez et devez poser en préalable à ces entretiens est : « qui sera présent au premier entretien, au second ?». Personne ne pourra vous reprocher cette question, car un recruteur sait que la réponse à cette question est importante pour bien se préparer. Et tout recruteur aime les candidats bien préparés.

Il peut aussi arriver, que le recruteur vous sollicite pour un premier entretien téléphonique. Cette question est abordée dans cet article.


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