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Vous n’avez pas la réponse à la question posée. Comment faire ?

Vous avez déroulé sereinement votre présentation et arrive la partie questions et réponses. Vous vous en sortez plutôt bien, vous pensez à illustrer avec des exemples et voilà que tombe la question qui vous laisse sans voix. C’est vrai on ne peut pas tout savoir. Mais, c’est plus problématique quand il s’agit d’une question qui touche au coeur de l’activité de la mission pour lequel vous postulez. Conseils...


A une question dont vous ne connaissez pas la réponse et qui concerne votre métier, il vaut mieux éviter de répondre "je ne sais pas". Attention, cela ne veut pas dire commencer à "broder". Votre interlocuteur va rapidement s’en rendre compte et dans le monde de l’entreprise, les baratineurs ne sont pas vraiment appréciés.


Il peut aussi arriver qu’au moment où l’on vous pose la question, vous n’ayez pas la réponse prête à sortir. Voici deux techniques qui vont vous permettre de temporiser et repartir d’un bon pied.


La première consiste à demander une minute de réflexion, le temps de rassembler les différents éléments pour construire une réponse qui tient la route. Vous pouvez ordonner votre réponse en vous aidant d’un papier et d’un crayon.

La seconde technique exige que vous demandiez à différer votre réponse en disant par exemple : "cette question demande un peu de réflexion" ou bien "il faut que je rassemble tous les éléments de la réponse" ou encore "j’ai la réponse sur le bout de la langue, je sais qu’elle va revenir. Puis-je y répondre en fin d’entretien ?"


Vous n'avez pas la réponse à la question. Comment faire ?

Personne ne pourra vous reprocher de prendre un moment de réflexion pour construire une réponse solide, plutôt que de répondre à la va-vite une réponse incomplète. Un entretien d’embauche n’est pas un oral scolaire ou universitaire.


La façon dont vous allez aborder ce problème va donner une idée à cet employeur de la façon dont vous traitez vos dossiers en entreprise. Êtes-vous vous quelqu’un qui cherche à noyer le poisson, à baratiner ? Ou à prendre le temps de rassembler les différents éléments nécessaires pour avancer ? En vous mettant un court instant à la place du recruteur, vous devinez avec qui il préfèrera travailler.

Ces deux techniques sont des jokers. Vous ne pouvez les utiliser qu’une fois chacune lors d'un même entretien. Sauf bien sûr si l’entretien repose essentiellement sur des études de cas ou des mises en situation. Alors, il est fort probable que c’est le recruteur qui d’emblée vous propose un temps de réflexion.

Dans le cas contraire, j’insiste, n’hésitez pas à lui demander ce court temps de réflexion plutôt que de vous lancer de façon hasardeuse dans une réponse.


N'hésitez pas à reformuler la question

Pour terminer, voici une dernière technique que vous pouvez utiliser plusieurs fois lors d’un entretien. Celle de la reformulation de la question. Exemple, vous : "Vous demandez comment je m’y prends pour résoudre une erreur lors d’une analyse ?" Le temps que vous reformuliez la question permet à votre cerveau de formaliser en parallèle votre réponse. Ne le faites pas pour chaque réponse, cela peut finir par lasser votre interlocuteur.

Et si enfin, vous n’avez aucune idée de la réponse, ces méthodes ne pourront pas vous aider. Je vous suggère donc de répondre un honnête : "je ne sais pas", plutôt que de chercher à fabriquer artificiellement une réponse.


Avec cette question, le recruteur ne cherche peut-être pas à jauger vos savoirs, mais tout simplement comment à évaluer votre comportement dans le monde du travail. Si vous êtes un baratineur ou un truqueur prêt à brasser de l’air pour masquer un manque ou alors un honnête équipier qui travaille en toute transparence avec ses supérieurs et ses collègues. La question est vite... résolue.

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